La clinique Vétérinaire du Grand Fief est située au 49 Avenue Georges Clemenceau à Chantonnay, dans l'ensemble "Quartier Libre" situé à coté d'Hyper U.
Nous serons heureux de vous y accueillir.
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Chez les chiens, de nombreuses maladies peuvent être à l’origine d’une affection cardiaque. Une affection cardiaque peut concerner :
Les mécanismes et l’évolution d’une insuffisance cardiaque
Le cœur est un muscle qui bat en permanence (entre 50 et 200 battements par minute selon la taille du chien). À chaque battement, du sang riche en oxygène est envoyé aux principaux organes vitaux et aux muscles.
L’insuffisance cardiaque correspond à la diminution des capacités de fonctionnement du muscle cardiaque : les battements deviennent moins réguliers ou moins efficaces, et dans les deux cas, le débit sanguin est réduit. L’organisme met alors en place divers mécanismes de compensation, notamment en augmentant la fréquence cardiaque. Cette réaction permet à l’animal de conserver une activité et un comportement normaux : en général, le propriétaire n’observe aucun symptôme.
Puis, quand la maladie cardiaque continue à évoluer, le cœur se fatigue de plus en plus et ne parvient plus à s’adapter en cas d’effort physique intense, puis modéré. En fin d’évolution de la maladie, lorsque l’insuffisance cardiaque est totalement décompensée, des symptômes sont visibles même au repos.
Les signes d’alerte d’une maladie cardiaque
Chez le chien, un des premiers signes à apparaître est une intolérance à l’effort, associée à une fatigue inhabituelle.
Au fur et à mesure de l’évolution de la maladie, peuvent survenir de la tachycardie (augmentation du rythme cardiaque), des malaises (syncopes), un amaigrissement, l’apparition d’un gros ventre (ascite puis liquide d’œdème dans l’abdomen), une diminution ou une perte de l’appétit, de la toux, souvent sèche et sous forme de quintes (présence d’œdème pulmonaire) ainsi qu’une respiration parfois irrégulière.
Ces signes sont souvent aggravés en périodes de fortes chaleurs. En cas d’apparition de détresse respiratoire (gueule ouverte, cou tendu, mouvements respiratoires du thorax et de l’abdomen non simultanés, muqueuses des gencives, de la langue, des babines prenant une couleur bleutée...), il est URGENT de consulter un vétérinaire, car il s’agit probablement d’un œdème aigu du poumon.
Comment établir le diagnostic d’une affection cardiaque ?
Si vous observez chez votre compagnon l’apparition des signes précédemment décrits, ou si la présence d’un souffle cardiaque ou d’un rythme irrégulier ont déjà été évoqués lors d’une consultation de routine, il est temps d’envisager une consultation spécialisée en cardiologie. Cette consultation va avoir pour but de confirmer l’insuffisance cardiaque, d’en évaluer le stade, et aussi d’en rechercher l’origine.
L’auscultation au stéthoscope peut parfois suffire à poser le diagnostic, notamment lorsqu’un « souffle » est audible, signe que la circulation dans le cœur ne se fait pas de façon correcte. Différents examens sont souvent nécessaires pour compléter l’auscultation et préciser le diagnostic : radiographies du thorax, électrocardiogramme, échocardiographie, examen Doppler, examens sanguins, mesure de la pression artérielle...
Quel traitement pour un chien insuffisant cardiaque ?
L’idéal est de pouvoir déterminer la cause précise de l’insuffisance cardiaque, afin de trouver le traitement adéquat. Toutefois, si cela n’est pas possible, le traitement aura pour objectif l’amélioration de la fonction cardiaque et du débit sanguin.
Plusieurs options sont en général possibles. Les traitements médicamenteux prescrits auront pour but d’aider le cœur à fonctionner le mieux possible en évitant de le surcharger. Le traitement sera souvent à prendre à vie, et ne permet pas la guérison.
De plus, compte-tenu de l’évolution de la maladie cardiaque, il est essentiel de faire réévaluer très régulièrement le fonctionnement de la « pompe cardiaque » de votre chien par le vétérinaire, afin d’adapter le traitement en conséquence.
Par ailleurs, un traitement dit « hygiénique » sera instauré : régime alimentaire adapté (souvent pauvre en sel), programme d’amaigrissement en cas d’obésité, éviter les efforts violents ou prolongés (promenade en laisse, aux heures fraîches), éviter aussi le stress...
Enfin, certaines malformations congénitales ou dégénérescences valvulaires pourront être prises en charge chirurgicalement, dans des cliniques spécialisées et équipées pour ce type d’interventions.
Conclusion :
N’hésitez pas à consulter votre vétérinaire dès l’apparition d’essoufflement, de toux à l’effort, de fatigue anormale chez votre chien. En cas de diagnostic d’insuffisance cardiaque, la mise en place précoce d’un traitement approprié, à la fois hygiénique et médicamenteux, ainsi qu’un suivi médical régulier permettront à votre animal de couler encore des jours heureux auprès de vous.