La clinique Vétérinaire du Grand Fief est située au 49 Avenue Georges Clemenceau à Chantonnay, dans l'ensemble "Quartier Libre" situé à coté d'Hyper U.
Nous serons heureux de vous y accueillir.
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- Un oisillon au sol n’est pas nécessairement abandonné: par exemple un oisillon plumé ne sachant pas encore voler n’est pas en danger. Il faut le laisser tranquille, ses parents vont bientôt lui apporter à manger (Pour la plupart des espèces les oisillons sont encore entièrement dépendants des parents plusieurs semaines après avoir quitté le nid).
- Un oisillon très jeune tombé du nid (aveugle et/ou sans plumes) à de faibles chances de survie. Les meilleures choses à faire sont soit de le replacer dans son nid soit de contacter un centre de sauvegarde de la LPO proche de chez vous.
- Nourrir un oisillon tombé du nid demande beaucoup de disponibilité et le succès du sauvetage n’est pas du tout garanti. Encore une fois essayez de le remettre dans son environnement naturel (Nid, nichoir, ou à proximité de là où vous l’avez trouvé) ou de contacter un centre LPO qui saura quoi faire.
- Enfin sachez que la détention d’oiseaux sauvages est interdite par la Loi.
Premièrement, sachez que les oisillons tombés du nid ont peu de chance de survie, surtout s’ils sont très jeunes (Lésions corporelles dues à la chute, froid, etc…). C’est la loi de la nature: les individus faibles ou malchanceux périssent. Cependant leur mort ne restera pas inutile: leur cadavre servira souvent à nourrir d’autres espèces et les frères et sœurs de l’oisillon mort auront de meilleures chances de survie, c’est là le cycle de la nature.
En second point, sachez que le nourrissage d’un petit oiseau prend beaucoup de temps, en fonction de son âge de 1 à 3 semaines. Et que l’oisillon réclame un nourrissage par heure environ. Il faut donc être très disponible avant de se lancer dans cette aventure.
Si vous manquez de temps, sachez que vous pouvez également tenter de replacer délicatement l’oisillon dans son nid si celui-ci est toujours là.
Dès que vous trouvez un oisillon tombé du nid, ramassez-le précautionneusement et inspectez son corps à la recherche d’éventuelles blessures. Si il semble en bonne santé confectionnez-lui un nid chaud et douillet (Sans plumes il craint le froid) avec une vieille boite à chaussures garnie de chiffons de laines. On peut également disposer des feuilles fraiches pour lui recréer un environnement familier. La température idéale est de 25°C.
Il vous faudra veillez à la propreté de la boite à chaussures/nid de votre oisillon qui ne tardera pas à se remplir de petites crottes. Changez régulièrement de chiffons pour éviter la prolifération des bactéries.
L’oisillon ne sera en mesure de s’alimenter que quand il sera rassurer, inutile de le forcer à ingurgiter des miettes de pain dès son arrivée dans la boite à chaussures. Il doit d’abord se réchauffer.
Si l’oisillon ramassé est en bonne santé le point crucial de sa survie sera l’alimentation que vous lui apporterez.
Tout d’abord tordons le cou à une idée reçue trop fréquente: évitez de nourrir l’oisillon avec des miettes de pain trempées dans du lait. Le lait est un aliment complexe réservé aux mammifères qui le digèrent plus ou moins bien en fonction de l’âge.
Même si on a pu observer des mésanges adultes perforer les capsules d’aluminium des bouteilles de lait dans les pays anglo-saxon pour boire quelques gouttes de lait cet exemple n’est pas à prendre en compte. Le lait est appétant car riche mais en excès il est fatal pour les oiseaux.
Les meilleures alimentations à fournir à un oisillon tombé du nid sont:
- La pâtée pour oiseaux insectivores qu’on trouve dans les animaleries
- ou si vous êtes surs qu'il s'agit d'un oiseau granivore : des aliments tout prêts en vente dans les boutiques spécialisées et destinés aux granivores
- La pâtée pour chat et les croquettes pour chat trempées dans l’eau
- Des vers de farine qu’on trouve dans les boutiques de pêche (Les asticots de mouches seraient nocifs, à éviter)
- Pour l’hydratation prévoir de l’eau sucrée qui donnera rapidement des forces à votre petit protégé (Bien entendu on évite l’eau glacée !)
Gardez à l’esprit qu’il ne faut pas forcer l’oiseau à ingurgiter quoique ce soit. Si l’oisillon est stressé, mourant, refroidit, ou que la nourriture proposée ne lui convient pas il n’ouvrira pas le bec.
Il faut beaucoup de patience car un petit oiseau doit être nourri toutes les deux heures et plus fréquemment s'il est très jeune. Dans cette situation, il ne mangera pas de lui-même et il vous faudra mettre la nourriture dans son gosier. Ne bourrez pas la nourriture dans son gosier, mais déposez-la sur son bec par petites quantités, notamment sur les bourrelets des commissures, ce qui devrait inciter l'oisillon à ouvrir les mandibules. Cette précaution empêche le blocage de la trachée, donc l'étouffement.
Lorsqu'ils sont un peu plus âgés, nourrir des oisillons devient encore plus difficile, car ils se sont habitués à leurs parents et n'ouvrent pas le bec facilement. Écartez doucement leurs mandibules et, avec un peu de chance et de temps, ils apprendront à demander la becquée en voyant la nourriture. Vous pouvez vous servir de pinces à épiler pour placer les aliments dans le gosier mais en vous assurant que ceux-ci soient assez secs. Une seringue propre, dont on aura coupé l'embout pour augmenter son diamètre peut faire également l'affaire. Quand l'oiseau cesse d'ouvrir le bec, il ne faut pas lui en proposer plus, car cela signifie qu'il est rassasié. N'oubliez de l'hydrater avec de l'eau en utilisant une pipette ou une petite seringue. L’eau sera donnée par goutte à goutte au dessus du bec ouvert.
La fréquence des becquée varie selon l’âge de l’oisillon, on peut compter 1 bonne becquée par heure ou toutes les deux heures en moyenne. L’oisillon en confiance vous appellera dès qu’il aura faim !
Si l’oisillon se développe bien, dès qu’il est bien emplumé placez la nourriture devant lui pour l’inciter à se nourrir seul comme il aura à le faire dans la nature. Mettez également à sa disposition une petite écuelle d’eau propre.
Au bout de plusieurs jours l’oisillon est devenu plus fort, son corps s’est garnit de plumes et il mange de plus en plus. Il est temps de songer à lui rendre sa liberté.
Placez l’oisillon (Toujours dans sa boite à chaussures) de sorte qu’il voit votre jardin ou l’environnement où il sera relâché pour l’habituer peu à peu à sa future vie sauvage: sur un rebord de fenêtre ou sur un balcon, une terrasse.
Lors de son alimentation restez discret et éviter tout contact superflu avec l’oisillon, ne tentez pas de jouer avec lui. Moins il aura eu de contacts avec les hommes plus son retour à la nature sera facile et couronné de succès.
Quand le plumage sera entièrement sortit l’oisillon devenu oiseau voudra, petit à petit, prendre son envol, laissez-le partir et revenir si besoin.
Vous aurez alors accompli une magnifique mission en participant à la vie de la nature
* (d'après le site oiseau-mésange.fr)